Après une décennie de déficit, le Brésil a enregistré en 2020 un excédent commercial de 23,4 millions de dollars dans le secteur de l’hygiène personnelle, de la parfumerie et des cosmétiques (HPPC). Selon les données du Ministère de l’économie, cette balance positive résulte d’une hausse des exportations de 1,9% par rapport à l’année précédente, passant à 609,3 millions de dollars. Les cosmétiques brésiliens sont exportés dans 174 pays.
Compte tenu de la valeur élevée du dollar par rapport au réal brésilien et de la pandémie - qui semble affecter les importations plus durement que les exportations - le Brésil n’a importé que 585,9 millions de dollars de produits du secteur HPPC en 2020, soit une baisse de 16,8% par rapport à 2019.
Fort excédent en décembre
Au mois de décembre 2020, le solde de la balance commerciale du secteur HPPC présentait un excédent de 10,0 millions de dollars. Au cours de la même période, les exportations ont totalisé 54,6 millions de dollars, soit une augmentation de 4,7% par rapport au même mois de l’année précédente. Les importations, en revanche, ont totalisé 44,6 millions de dollars EU, soit une baisse de 2,6% par rapport à 2019.
Comme au cours des mois précédents, les savons (12,8 millions de dollars), les produits capillaires (9,7 millions de dollars) et les déodorants (6,5 millions USD) ont été les articles les plus exportés en décembre 2020. L’Argentine, le Mexique, le Chili, la Colombie et le Paraguay sont les principales destinations des exportations brésiliennes de cosmétiques.
Parmi les articles les plus importés en décembre, les principales catégories ont été : les crèmes pour la peau, les écrans solaires et les lotions solaires (8,5 millions de dollars), produits d’hygiène buccale (7,9 millions de dollars) et les parfums (3,8 millions de dollars).
Circonstances exceptionnelles
Toutefois, selon l’Association brésilienne de l’industrie de l’hygiène personnelle, de la parfumerie et des cosmétiques (ABIHPEC), cet excéden de la balance commerciale en 2020 est la conséquence d’un ensemble de conditions économiques et de circonstances exceptionnelles, mais « cette tendance ne se confirmera pas au cours des années à venir ».