Si les consommateurs se sentent concernés depuis longtemps par la composition des produits de beauté qu’ils achètent, ils sont de plus en plus nombreux à scruter également les matériaux utilisés dans la fabrication de leurs applicateurs. Cela peut vite devenir problématique pour les éponges et houppes de maquillage, qui sont produites à partir d’ingrédients dérivés du pétrole depuis plus des décennies.
Les premières éponges cosmétiques de l’histoire étaient naturelles :
issues des éponges de mer : sujettes au développement de bactéries et durcissant au fil du temps
ou fabriquées à partir de latex naturel : destinées à des produits jetables, car peu résistantes, et pouvant provoquer des allergies.
Pour résoudre ces inconvénients, Taiki a lancé en 1960 la première éponge en caoutchouc 100% synthétique - sans allergènes et réutilisable - pour améliorer l’application du maquillage. Depuis lors, la plupart des éponges beauté sont constituées de NBR (Nitrile Butadiene Rubber) ou de PU (polyuréthane), matériaux très performants pour l’application, mais issus des ressources fossiles.
Comment alors améliorer la composition des éponges pour tendre vers des applicateurs écoconçus, sans compromis sur la performance et la sécurité ? Taiki Cosmetics Europe, fournisseur d’accessoires beauté et spécialiste de l’application, travaille depuis des années à différentes alternatives aux matériaux traditionnels.
Eponges maquillage en NBR éconconçues
Le NBR (caoutchouc synthétique) est le matériau le plus standard utilisé pour des éponges de maquillage universelles, convenant à tous types de formules. « Grace au procédé de production exclusif « TBS Cellfine », Taiki maitrise l’intégration de fines bulles d’air permettant de réduire de 28% la quantité d’ingrédients pétrochimiques dans cette éponge maquillage TBS par rapport à une même éponge NBR standard. Cette méthode particulière permet même d’améliorer les propriétés de l’éponge avec un toucher plus doux et une application plus uniforme » explique Alix Bellanné, Directrice Marketing & Communication de Taiki Cosmetics Europe.
Éponges premium en PU biosourcé
Le 2e matériau très utilisé dans l’industrie de l’éponge cosmétique est le polyuréthane. Toucher luxueux et ultra doux, performances d’application supérieures, il compose les éponges de maquillage premium ainsi que les houppes cushion car il peut être soudé. Afin d’améliorer son empreinte environnementale, Taiki propose désormais l’Ecoporous 70, un polyuréthane constitué à 70% d’ingrédients biosourcés. Réduisant d’autant la part issue de la pétrochimie, les matériaux utilisés sont issus de ressources renouvelables comme le maïs et le ricin. Ces éponges premium biosourcées conservent leurs propriétés en termes de résultat maquillage, durée de vie et grande douceur.
Eponges blender PU plus durables
Les éponges de maquillage 3D sont constituées de PU hydrophile, qui leur permet de gonfler lorsqu’elles sont mouillées. Afin de proposer des applicateurs plus naturels, la gamme d’éponges 3D éco-concues « Blooming Blenders » incorpore jusqu’à 30% de poudre de plantes remplaçant une partie du polyuréthane. Parmi les références standards, la rose, le thé vert, le lotus et la lavande apportent une odeur naturelle et une coloration unique selon la saisonnalité. Le coïx, graminée asiatique blanc associée à des colorants naturels, permet une parfaite reproductibilité de la teinte choisie. Enfin, le bambou, connu pour sa culture écologique (peu gourmande en eau et dépolluant les sols) et ressource non alimentaire, se décline en noir (charbon) ou beige (tige) permettant également une couleur spécifique.
Il est aussi possible de valoriser les déchets de production des marques en incorporant leurs propres poudres de plantes.
Ces éponges blending plus écoresponsables gardent toutes les propriétés attendues : douces, résistantes, lavables et résultat maquillage impeccable !
Et les éponges biodégradables ?
Il existe depuis quelques années des éponges de maquillage biodégradables à base de plantes. L’expérience a montré que la durée de vie de ces éponges est rarement satisfaisante. Au bout de quelques utilisations, l’applicateur qui a été au contact du microbiome cutané développe des moisissures et doit être jeté, entrainant une surconsommation du produit. « En considérant le cycle de vie total des éponges de maquillage, chez Taiki, nous faisons le choix du lavable et réutilisable ! », conclut Alix Bellanné.