Le rapport d’Avery Dennison « Les milliards manquants : le coût réel du gaspillage de la chaîne d’approvisionnement » révèle que plus de 10 % des produits de beauté d’une valeur estimée à 4,8 milliards de dollars sont gaspillés dans les chaînes d’approvisionnement.
6,2% des marchandises jetées sont le résultat d’une surproduction tandis que 4% des stocks sont jetés du fait d’une dégradation ou d’une détérioration de la marchandise. Sans surprise, il s’agit d’une préoccupation croissante pour les marques, qui pourraient y laisser jusqu’à 2,8% de leurs bénéfices annuels.
L’autre critère de poids dont il faut tenir compte est l’impact sur l’environnement des déchets cosmétiques liés aux shampooings, lotions, déodorants et autres produits de soins corporels. Aujourd’hui, le plastique est à l’origine de plus de 120 milliards d’unités d’emballage produites chaque année par l’industrie cosmétique, dont la grande majorité ne peut être recyclée. Selon un rapport de l’OCDE, seuls 9 % des déchets plastiques sont recyclés à l’échelle mondiale. Ce taux devrait atteindre 17 % d’ici 2060.
Selon l’étude d’Avery Dennison auprès d’une soixantaine d’entreprises de l’industrie cosmétique oeuvrant aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Chine, en France et au Japon, l’impact des marques sur l’environnement provient à 23 % de leurs activités dans la supply chain.
Plus des trois quarts (77 %) des personnes interrogées suivent actuellement les déchets de leur chaîne d’approvisionnement. Toutefois, 18 % d’entre elles ont indiqué que le manque de visibilité et de transparence entre les partenaires commerciaux était le principal obstacle à la résilience de leur chaîne d’approvisionnement.
L’utilisation de la technologie RFID peut aider les marques à réduire le gaspillage de la supply chain. Elle crée une identité numérique unique pour chaque produit et relie le physique au numérique. Elle fournit des informations précieuses permettant aux consommateurs de prendre de meilleures décisions, notamment en matière de transparence et d’empreinte carbone.
Grâce aux récents développements technologiques, la RFID est mieux adaptée à l’étiquetage des petits articles, aux contenants de liquide ou bien encore aux produits ornés d’une marque métallique.
La RFID offre un niveau supplémentaire d’authenticité et de traçabilité tout au long du cycle de vie d’un produit, de sa fabrication à la mise en rayon et au-delà. Elle permet d’identifier plus facilement les emballages et leur contenu dans le cadre de programmes de recyclage ou d’informer le consommateur qu’aucun ingrédient non souhaité, comme l’huile de palme par exemple, n’est présent dans l’article.
Le cloud de produits connectés atma.io aide les marques à atteindre leurs objectifs « zéro déchet » tout au long de la chaîne d’approvisionnement. Actuellement, plus de 28 milliards d’articles sont gérés par la plateforme atma.io dans les secteurs de l’habillement, de la vente au détail, de l’alimentaire et des soins de santé.
L’outil d’analyse de l’impact carbone en temps réel d’atma.io fournit également aux marques des informations sur des données concernant l’empreinte carbone de leurs produits, y compris les émissions du champ d’application 3 et au-delà. Il s’agit d’un nouvel outil puissant qui capture des données à chaque étape du parcours d’un produit, de la matière première au consommateur, et qui peut aider les entreprises à se conformer à la future réglementation européenne sur le passeport numérique des produits (DPP).
L’outil d’élimination des déchets en temps réel atma.io utilise quant à lui l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique pour analyser et communiquer sur les anomalies et les inefficacités de la supply chain. Il s’agit notamment d’informations sur les mouvements de produits en retard au niveau des palettes ou même sur des articles isolés dans un entrepôt qui sont sur le point de périr. Ces fonctionnalités permettent aux marques de prendre des mesures rapides et proactives afin d’améliorer l’efficacité de leur supply chain, de minimiser les pertes de produits et de fournir des stocks suffisants pour répondre aux demandes des clients.
Cette technologie polyvalente contribue à trouver des solutions pertinentes pour diminuer le gaspillage et la surproduction. En exploitant ces solutions d’identification digitale, les marques peuvent garantir une meilleure visibilité des stocks, une durabilité accrue et une meilleure rentabilité.